C'est parti pour l'Ironman 70.3 les Sables d’Olonne.
1er juillet, départ de mon domicile direction l' Ironman 70.3 des Sables d’Olonne. J'ai réservé un Airbnb proche du remblais. Je l’ai choisi car il est idéalement situé entre les différents lieux importants de la course. Et aussi car il est spacieux, ce qui permet d’accueillir ma famille et d’avoir de l’espace pour mon matériel.
Après avoir tout déchargé, j’ai effectué une partie de la reconnaissance du parcours vélo, sachant que je l’ai déjà fait plusieurs fois (j’ai participé à la course l’année précédente, donc je connaissais déjà les difficultés). Sur le parcours, j’ai eu
l’occasion de croiser Emmanuel Lejeune, un triathlète professionnel belge, qui m’a proposé de faire la suite de la sortie avec lui. J’ai évidemment accepté, même si son niveau est supérieur au mien, c’était une bonne expérience.
Le vendredi matin, je vais retirer mon dossard, le numéro 465. Lors de la
découverte du contenu du sac, je suis un peu déçu par le bonnet de bain qui n’est pas aux couleurs de l'événement (comparé à l’édition précédente) par contre, je suis ravi par la fameuse brioche vendéenne !
En milieu d'après-midi, j’enfile ma combinaison pour aller me familiariser avec la natation en mer, et m’assurer que mon matériel est OK. Le soir, nous allons au restaurant, difficile de choisir car tous sont décorés pour l'événement, et certains proposent même un menu spécial triathlète. Nous décidons finalement de manger au Poggio, pour sa décoration autour du cyclisme, et pour son menu.
Samedi matin, le programme est plus tranquille. Je fais un petit footing sous la pluie, avec quelques lignes droites. Puis, je prépare mes sacs de transition, et mon vélo (nettoyage et mise en place des autocollants). J’attends le dernier moment pour aller au parc à vélo car il pleut. J’essaye de protéger mon vélo au maximum avec des sacs poubelle, puis je vais récupérer ma puce. Je prépare mon gâteau sportif, qui permet de m’apporter des nutriments avant la course. Le soir, je visualise mon plan de course et je reçois les dernières consignes du coach.
Jour de course :
Dimanche matin, réveil à 4h00, un peu stressé car je n’ai pas de repères puisque c'est ma première course de la saison, mais j’ai confiance en mes capacités car la prépa était bonne, malgré une petite blessure au tendon d'Achille.
Je me rends au parc à vélo pour déposer mes dernières affaires: chaussures de course et de vélo, nutrition (sur cette course j’ai fait le choix d’utiliser seulement des gels Maurten). Étant donné l’heure matinale, je m’y rend seul avec un autre vélo. C’est bien pratique pour ne pas dépendre des accompagnateurs et pouvoir se déplacer librement, et c’est plus facile à stationner qu’une voiture. Quand tout est prêt, je commence à m’échauffer, puis j’enfile ma combinaison de natation et je vais m’échauffer dans la mer, cela permet de tester la température de l’eau.
L’heure du départ approche, la pression commence à monter. Tout le monde
commence à se mettre en place sur la ligne de départ. Le rolling start démarre, c’est parti, je me lance pour 37 min de natation, qui ne se passent pas comme prévu… Je reçois un coup dans les lunettes, ce qui me déstabilise. Je sors de l’eau brassé et je cours jusqu'à l'aire de transition. J’enlève la combinaison le plus vite possible, j’accroche mon casque et j’enfourche mon vélo. Mes chaussures sont déjà fixées sur les pédales, je les resserre une fois que j’ai pris un peu de vitesse. La pluie est présente pendant tout le parcours, mais j'arrive quand même à tenir 4 watt par kilo de moyenne. Ce qui était ma limite haute de puissance. Mais vu la température et la pluie, il fallait se réchauffer.
Sur l'aire de transition, ma famille m’encourage et me donne une information très
importante, mon classement dans ma catégorie d'âge.
J’enchaine avec la dernière étape : la course à pied. A ce moment, je sais que je
suis 5ème de mon groupe d'âge, je suis encore plus déterminé à gagner des places,car je sais que la qualification est possible à ce stade de la course et je décide de partir sur un semi agressif. Au 5ème km, je deviens leader de mon groupe, et ce pendant 13 km. Je sais que le deuxième n’est pas loin derrière moi, il finit par repasser devant quelques kilomètres avant la fin, et malheureusement je n’ai plus la force de revenir. Je maintiens quand même ma place jusqu'à l'arrivée. Je suis content car la partie course à pied était un vrai challenge, même si j'ai dû adapter ma stratégie de course, la cadence était plus difficile à tenir sur la fin. Je franchi donc la finish line en 4h36, et remporte la deuxième place de la catégorie 18-24 ans,1minute seulement derrière mon adversaire.
Avec un mixe de frustration et de joie car la première place n’était vraiment pas loin. Nous sommes donc tous les deux qualifiés pour les championnats du monde 70.3. Avec un objectif clair pour 2022, remporter un groupe d'âge.
Ambassadeur Kiwami Racing Team | YOU RACE, WE CARE